
Nous avons déniché un repose pied qui a été préalablement dégarni, repeint puis consolidé. Une fois passées ces étapes, nous nous sommes attelées au travail le plus intéressant : la reconstruction.
Petit reportage en images




ETAPE 1 : Les sangles en toile de jute sont tendues et juxtaposées, jusqu’à ce qu’il ne reste plus d’espace, afin de créer la base de l’assise. La tension ne doit être ni trop forte, ni trop faible. Pour cela on doit chercher la résonnance. Le résultat rendait le son attendu d’un tambour.



ETAPE 2 : J’ai préféré la mousse à la garniture traditionnelle, moins chère et plus accessible. Le profilé est installé, garantissant le maintien de la forme de l’assise tout en formant un lit pour la mousse taillée à la mesure.

ETAPE 3 : On pose ensuite une toile blanche pour couvrir la mousse et donner à l’assise sa forme définitive. La toile est précautionneusement disposée de façon à ce que la trame et la chaîne correspondent aux axes du repose-pied. On peut alors la tendre avec efficacité et symétrie à l’aide de semences, ces clous tapissiers de forme particulière destinés à la fixation temporaire, notamment.
Une fois la toile installée et tenue, on remplace les semences par des agrafes qui permettront à la fois de « lisser » la forme de l’assise en diluant les tensions de la toile et de laisser le maximum de surface de bois (feuillure) aux clous décoratifs. Puis on découpe la toile au plus près des agrafes pour éviter qu’elle apparaisse une fois le tissu de couverture posé.


ETAPE 4 : Une couche de ouate est posée qui donnera plus de moelleux à l’assise tout en évitant les frottements entre les deux tissus ce qui allongera leur durée de vie.
ETAPE 5 : On pose enfin le tissu de couverture, en utilisant la même méthode que pour la toile blanche, en le fixant d’abord avec des houseaux puis à nouveau avec des semences, tous les 1,5 à 2 cm. Une fois cette étape terminée, on découpe et crante le tissu de couverture avant de le retourner méticuleusement pour une finition propre.







ETAPE 6 : Une fois l’ensemble du tissu retourné et fixé par des semences, il suffit de les remplacer par des clous décoratifs, étape cruciale et fastidieuse mais finale et qui une fois passée, donnera au siège son cachet.



